mercredi 16 juin 2010

Comment installer GlassFish v2



Un billet spéciale technique aujourd'hui : Comment installer GlassFish v2 sous Windows.

Comment installer GlassFish ?
  1. Télécharger le jar de GlassFish chez Sun/Oracle (ex : glassfish-installer-v2.1.1-b31g-windows.jar)
  2. Créer un répertoire (ex: c:\sun)
  3. Déplacer le fichier jar dans ce répertoire
  4. Placer le fichier install.bat dans ce répertoire (*1)
  5. Exécuter le fichier install.bat
  6. Une fois l'installation fini, il faut construire GlassFish
  7. Placer le fichier build.bat dans le répertoire de GlassFish (ex: c:\sun\glassfish) (*1)
  8. Exécuter le fichier build.bat
  9. Supprimer les fichiers install.bat, build.bat et le jar de GlassFish
  10. GlassFish est prêt à être utilisé !

(*1) : Avant l'utilisation des fichiers install.bat et build.bat :
- renseigner dans ces fichiers les chemins des bin du JDK, du JDK et de GlassFish (ex : glassfish-installer-v2.1.1-b31g-windows.jar)
- renseigner, si besoin, les ports utilisés dans "glassfish\setup.xml"

En bonus :

Comment modifier le port par défault 8080 ?
  • avant la construction, modifier le fichier : glassfish\setup.xml
  • après la construction, modifier le fichier : glassfish\domains\domain1\config\domain.xml
------------ Code du fichier : install.bat  ---------
@echo off
@echo Début de l'installation de GlassFish
@echo @auteur : FERNANDEZ Ludovic
@echo @date : 15 juin 2010
@echo @version : 1.00
pause

@echo Ajout des variables système...

rem Spécifiez le chemin vers le repertoire bin du JDK et le nom du fichier jar de GlassFish
rem !!Attention!! pas d'espace ou de guillemets avant ou après le symbole '='
set BIN_JDK=C:\Program Files\Java\jdk1.6.0_20\bin
set JAR_GF=glassfish-installer-v2.1.1-b31g-windows.jar

rem Ajout du chemin vers le bin du JDK
rem dans les variables d'environnement
set PATH=%PATH%;%BIN_JDK%

rem extraction du contenu du jar
@echo Début de l'extraction...
@echo on
java -Xmx256m -jar %JAR_GF%

@echo off
@echo Extraction fini.
pause



------------ Code du fichier : build.bat  ---------  
@echo off
@echo Début de la construction de GlassFish
@echo @auteur : FERNANDEZ Ludovic
@echo @date : 15 juin 2010
@echo @version : 1.00
pause

@echo Ajout des variables système...

rem Spécifiez le chemin vers votre JDK et de votre GlassFish
rem !!Attention!! pas d'espace ou de guillemets avant ou après le symbole '='
rem Utiliser une des lignes ci-dessous en cas de problèmes
set JAVA_HOME=C:\Program Files\Java\jdk1.6.0_20
set GLASSFISH_HOME=C:\Program Files\glassfish


@echo Déplacement vers le répertoire d'installation de GlassFish...
rem Spécifiez votre répertoire d'installation de GlassFish
rem C:\Program Files\glassfish
cd %GLASSFISH_HOME%
c:

@echo Début de la construction de Glassfish...
lib\ant\bin\ant -f setup.xml
@echo Fin de la construction de Glassfish
pause

rem Avant l'installation configurez bien vos ports dans le fichier glassfish\setup.xml
rem Après installation vérifiez le contenu du fichier glassfish\config\aenv.bat

samedi 12 juin 2010

Le TER enflammé


Hier, lors mon retour d'hebdomadaire vers mon appartement en train, un "petit" incident est survenu.
Une chose qui arrive rarement (enfin je l'espère...) : la motrice du TER s'est enflammée !

Après un message au style SNCF : "Mesdames, messieurs,  nous somme actuellement arrêté car le conducteur vient de s'apercevoir que de la fumée s'échappe du moteur. Notre conducteur va essayer des faire des essais pour réparer ce problème. Je vous tiendrais immédiatement informé dès que j'en saurais plus."

Bon, on est perdu en pleine campagne, là où les téléphones passent 1 fois sur 10, dans un train de fin de semaine, transportant un ensemble de passagers très hétéroclites : des étudiants, des personnes rentrant de leur semaine de travail, d'autres partant en week-end, des 'ptit couple', un prêtre, un chien, ...

J'aime assez ces moments où les conditions permettent une proximité entre ces individus de profils très variés, ils amènent toujours les gens à avoir des comportements extrêmes.

Première personne à exprimer une réaction, à peine 5 min après l'arrêt du train : un père, qui peste contre la SNCF dans un discours intérieur verbalisé et utilisant un ton extrêmement agacé et énervé : "Je dois aller chercher mes enfants à la sortie de l'école, ils font vraiment chier".

Second message du contrôleur, pour nous annoncer que les essais continuent, avec une phrase un peu mieux construite...

Petit couple d'étudiants, assis juste à coté de moi, sort du train pour aller fumer, ou pour tenter d'avoir une timidité moins collective. Souvent les gens en couple ont peur, je trouve ça paradoxale car quand tu est 2, tu es toujours plus fort. C'est le cadre d'un jeu de rôle où le "mâle" doit montrer sa capacité à protéger sa "femelle"... Donc leur sortie s'est limité à se placer devant la fenêtre, en face de leur place, pour pouvoir observer leur affaires... Retour du "mâle" dans le train pour faire un tas d'affaires sur le siège le plus proche de la vitre, et ressortie pour continuer l'observation de ces affaires nouvellement agglutinées.

Troisième message du controleur : "Mesdames, messieurs, notre conducteur, après avoir essayé de réparer la panne, vient de m'annoncer que nous ne pourrons pas repartir. Nous avons contacté le central pour savoir comment organisé la suite de nôtre voyage. Nous vous tiendrons informé dès que nous aurons de plus d'informations.".

Le jeune étudiant, assis derrière moi, au style "urbain de banlieue", qui à l'annonce de ce troisième message, peste : "Putain, j'ai vraiment pas de chance !". Sa façon d'exprimer cela donnait l'impression que ce train, remplit de voyageurs, ne contenait que lui et que cette panne était un message divin qui lui serait directement envoyé...

Quatrième message : "Mesdames, messieurs, nous ne savons pas encore si notre voyage ce continuera en bus ou train ni quand mais je vous informerais dès je me trouverais en possession des ces informations."

Les premières réactions collectives d'impatience commence à ce faire sentir : "... Non mais c'est pas normal ! ... Ils vraiment pas possible à la SNCF ! ...". Exaspéré, le père de famille, prépare ses affaires, et part du train...

Une partie des gens, sortent : la climatisation étant arrêtée l'atmosphère dans le train commence à être lourde et électrique. Pas d'emportements mais une tension palpable.

Encore des messages pour ré-expliquer la situation au passagers, puis arrivée et répétition du message que beaucoup attendaient : "Mesdames, messieurs, nous venons d'apprendre comment notre retour va s'effectuer. Un train en provenance de Grenoble va nous poussez à l'arrière jusqu'à la prochaine gare pouvant accueillir notre train. Dans cette gare nous ferons un changement de train afin de..."

Coupure seche et interloquante puis reprise du message "Désolé pour cette interruption provoquée par un passager très désobligeant ! Donc dans la prochaine gare nous ferons un changement de train afin de pouvoir continuer notre voyage.".

Baisse de tension dans la rame, mais l'impatience reste présente, les gens rentrent et sortent du train, certain téléphone pour annoncer leur retard. Moi aussi je décide de sortir pour fumer une cigarette.

Une senior parle avec un homme inconnu, le partage se fait vite dans ces situations : "Mon train vient de partir, je ne pourrais pas avoir de correspondance aujourd'hui. Mais heureusement, ma fille, qui habite Lyon, va m'héberger ce soir...". La "senior qui à une fille qui va l'héberger le temps d'une soirée" est un profile qui se retrouve toujours dans ce genre de situation, et qui exprime toujours oralement cela, surement pour chercher à se rassurer elle-même ou affirmer qu'elle s'est reproduit un jours...

Vision au loin du train qui "va nous pousser par l'arrière", je met des guillemets car le contrôleur à répété ces mots plusieurs fois en insistant : un homosexuel refoulé ?

Ce sauveur avance doucement vers nous et s'arrête sans heurt ni bruit (les conducteurs de trains sont quand même des vrai professionnels), certains observe cette préparation à cette "poussée arrière", d'autres rentrent, impatient de repartir. Je reste dehors pour observer, de loin, cette préparation.

Et enfin l'annonce du départ : "Mesdames, messieurs, notre train va bientôt repartir. Nous avancerons à faille vitesse jusqu'à la prochaine gare. Puis nous changerons de train pour continuer.".

Une annonce aux effets, paradoxaux, puisse qu'une masse de personne descend du train pour monter le train de derrière, je reviendrais sur cela plus tard.

Dans le train, une nouvelle atmosphère est apparu : un senior aux cheveux blancs, parle avec une voix qui porte. Il tiens un discours qui me fait penser que son appartenance politique serait plutôt d'extrême gauche : d'une voix ferme, mêlant agressivité et douceur, il explique aux passagers qu'une fois à Lyon il faudra être tous ensemble pour réclamer le remboursement des billets. Un mini-débat s'ouvre sur la politique de la SNCF.

Ce qui à pour conséquence, de faire fuir le prêtre, qui n'avait rien dis depuis le début, dans la seconde moitié du train. Ce que le "senior de Gauche" ne manque pas de relever et de ponctuer, sur un ton mi-ironique mi-agacé : "Il y a problème ? Il nous aime pas celui-là ?" .

D'après 2 renouvellements de l'annonce du départ du train, nous voilà reparti à une vitesse avoisinant le surplace. Annonce : "Mesdames, messieurs, nous ne pouvons rouler à plus de 30 km/h au vu de notre situation, nous devrions mettre environ 30 à 40 min pour arriver à la prochaine gare.".

Tout le monde à l'air de n'accorder aucune importance à cette annonce : avancer même doucement a apaisé la plupart des passagers.

Arrivée à la fameuse gare, qui est par ailleurs ma destination, je descend et comme on pouvait le supposer le personnel de la SNCF demande à tout les passagers de descendre de 2 trains ! Bien malin ceux qui avait créer un mouvement masse lors du redémarrage du train ! Il pleut et les abris sont "squattés" par les passagers.

Voilà fin de l'aventure pour moi, je salue mon collègue qui lui va devoir atteindre sous pluie (quand tu as moins de 40 ans ou que tu fait moins d'1m90, tu attend toujours sous la pluie) le train qui l'emmera à Lyon.

Cette petite aventure aura durée plus de 3 heures, mais j'aime bien ces moments là.

mardi 8 juin 2010

Débats d'une grande valeur... marchande....

Hier soir, l'iPhone 4 a été dévoilé...
Une information un peu éventée puisque, contrairement à d'habitude, des photos ont circulé un peu de partout sur le net (cf Gizmodo par exemple) et que le SDK(version beta) pour l'iOS 4 était déjà disponible pour les développeurs. Mais bon la grande "messe" annuelle d'Apple a eut lieu.

Et de nouveau le monde des internautes s'enflamme dans des superbes débats d'une inutilité infini entre les pro-iPhone et les pro-Android :
- iPhone c'est simple d'utilisation mais trop "Fashion/grand public" et fermé
- Android c'est complexe d'utilisation mais geek et ouvert
- c'est qui de la poule ou de l'oeuf qui était là le premier
- c'est moi qui ai la plus grosse...

Toujours la même chose... Faut toujours qu'il y ait des "pro" et des "anti" qui viennent parler comme s'ils avaient vécu l'illumination suprême. Pas moyen de parler simplement et de manière raisonnée d'un sujet simple comme celui-là, ce n'est pas le seul sujet qui provoque ce genre de réactions vous allez me dire...

Oui mais cet exemple m'interpelle : pourquoi tant de gens se vouent au culte de ces grandes marques ? Laissant leur conscience derrière eux, absorbant la communication de ces groupes comme parole d'un guide suprême jusqu'à en devenir de simple support publicitaire, s'acculturant volontairement avec joie, et agressant tout être aux valeurs (marchandes) différentes.

N'y a t il pas de choses plus intéressante dans le monde ? Ces gens sont-ils si vides et si effrayés du monde qui les entoure ?

Le pire est que le débat ne porte que sur des périphériques électronique, des choses inertes, aux caractéristiques figées et facilement comparables...

Sinon construisons ensemble un monde meilleur ?
Non j'ai pas le temps, je n'y connais rien en politique, et puis personne nous écoute, je préfère aller poster mon n-ème message vide de contenu sur iDroid (ndlr : j'espère que le nom n'existe pas...)

lundi 7 juin 2010

Hadopi ou comment les grandes entreprises contrôle la loi


Ce post est le transfère d'un article de j'ai écris sur Facebook... Je transfère ici, où, je pense, il sera mieux !
Il date de septembre 2009.


Le marché de musique est en forte baisse... Mais pourquoi ? Le piratage ? J'en suis pas si sur.

Depuis les cassettes la musique est "piratée" par la masse et avant ? Les bals et les musiciens amateurs jouant chez eux "pirataient"...
Mais cela n'as aucune importance car la responsabilité repose sur les grosses maisons de disques qui n'ont pas su suivre l'évolution des modes de consommations de la musique, en ne proposant aucunes solutions de téléchargements payants raisonnables et de streaming gratuits. Elles ont réagit très très tardivement et maintenant elles trouvent anormal que leurs solutions ne marchent pas.
Les modes de consommations ont changé, c'est un fait, on ne peut pas reprocher cela aux gens, ce serait comme si nous avions tous des voitures consommant des énergies renouvelables et que les pétroliers venaient dire que c'est pas normal que le mode de consommation est changé et que leur voiture consommant peu, mais uniquement du pétrole, ne se vendaient pas...

De plus, elles ont fait baissé la qualité en surexploitant et amoindrissant la valeur de la musique en produisant massivement des compilations, des best-of, des singles. Elles ont diminué le nombre d'artistes sous contrat, diminué la durée et la valeur de ces contrats. La diversité a été tuée, appauvrissant ainsi l'univers musical. Pour information, seul 3% des artistes passent en radio. Plutôt que de repenser le système, ils forcent pour le faire perdurer.
L'univers de la musique c'est comme l'économie : les responsables ne tirent aucune leçon de leurs erreurs.

Certains artistes, qui profitaient abusivement de ce système, viennent pleurer qu'ils ne pourront pas s'acheter un beau jacuzzi en or massif pour leur jardin, et d'autres, pressés par les maisons de disques ne leurs signant plus de contrat, trouvent en ceux qui téléchargent illégalement des boucs émissaires faciles. Tous cela ne représente en rien la véritable pensée des créateurs, tous cela est une insulte à la création et aux artistes.

Les lobbys de ces marchants ont fait pression sur nos élues et hop : après l'amendement Universal voilà Hadopi, j'ai honte pour mon pays.

Vivre de la musique c'est toujours possible, piratage ou pas, enfin toujours aussi difficile, même plus grâce aux changement de statut des intermittents du spectacles, obtenu suite aux abus de certaines grandes entreprises, et ce n'est pas en faisant peur au peuple que les choses changeront.

Si le nombre d'artistes sous contrat augmente et que ces contrats ne sont pas au profits des grandes maisons de disques, je penserais peut être différemment mais je n'y crois absolument pas.

Quand l'économie va mal, la culture se fait massacrer !
Pour ceux qui pensent, renseignez vous sur les nouvelles propositions européennes visant à détruire le statut d'association, associations qui permettent à beaucoup d'artistes de vivre...

dimanche 6 juin 2010

Premier post

Et voilà, c'est fait, ouverture d'un blog pour raconter mes réflexions sur le monde et ses habitants.

Pourquoi un blog ? Parce qu'à force de commenter les blogs des autres avec mes commentaires de 15 km, je me suis dit que je pouvais avoir des choses à dire et qu'au lieu de 'polluer' les blogs d'autres je pouvais créer mon blog...

Je publie ce premier post depuis mon téléphone dont je ne citerais pas la marque tout de suite ;) et donc des fautes vont sûrement s'y glisser...

J'espère avoir assez d'inspiration et produire des écrits cohérents pour que certains viennent me lire...

Voilà fin de ce premier post nocture !